la sportive suisse qui défie vents et marées

Justine Mettraux est un petit bout de femme comme on les adore. Apparences très décontractées… qui cachent un esprit de rigueur professionnel imparable.

Comme beaucoup de jeunes pousses prometteuses, elle fut encouragée par sa famille. Pour autant, une mise au point s’impose: elle a créé sa propre approche dans l’art de dompter la mer, précisant que son père n’était pas le marin d’exception que l’on imagine.

Manière de dire aussi, qu’en tant que professionnelle, c’est une self-made woman, même si le goût du challenge lui fut donné par la famille.Et elle se démarque dans ce sport qui, comme en nombre d’autres, est majoritairement masculin.

Genevoise pure et dure, les hommes l’admirent après son record des îIes Britanniques avec ses co-équipiers Valentin Gautier et Simon Koster.

Du haut de ses 34 ans, Justine Mettraux vise à présent The Ocean Race, une course de référence mondiale qui la portera au sommet de la discipline, elle qui a ses 16 ans ne naviguait encore que sur le Lac Leman.

Il faut ici rappeler que The Ocean Race est rien moins qu’un tour du monde avec escales. Il a notamment été associé à la prestigieuse marque Volvo (Volvo Ocean Race de son ancien nom).
Un autre de ses projets est le Vendée Globe 2024, trophée qui célèbre la fameuse côte française. Elle y participera alors en solitaire, ajoutant challenge sur challenge. Ce qui nécessite aussi une bonne dose de courage.
Précédemment, elle a participé aux courses du Figaro (4 saisons), de l’Imoca et du Mini 6.50.
La course Transat AG2R La Mondiale fut aussi inscrite dans ses starting-blocks dès le début 2020.
Faisant preuve d’esprit d’équipe, elle remet le Figaro 3 TeamWork à Nils Palmieri, compatriote suisse tout autant capable de valoriser son nom et la course au nom du pays.

Mais d’où lui vient une telle flamme?
Elle fut en fait très influencée par le livre d’ Ellen MacArthur, peu après le Vendée Globe où elle suivait de près Michel Desjoyeaux à l’arrivée, en 2000-2001.
Elle se cherchait des modèles qu’elle a trouvé en Dominique Wavre et Bernard Stamm, fameuses figures de l’IMOCA faisant tous deux preuve que la Suisse compte dans le domaine, alors même qu’elle n’est pas en contact avec l’Océan.

Tout un symbole!…