Jolanda Neff se montre incroyablement polyvalente etenthousiaste. La star suisse est accomplie en montagne,route et cyclo-cross. Elle adore aussi s’ essayer à lapratique de nouvelles langues pendant ses différents périples.
Le cyclo-cross réunit des athlètes de vélo de route et de VTT.
Quels sont les avantages ou les inconvénients du cyclo-cross et du VTT ?
Ce que j’ai d’abord réalisé, c’est que le cyclo-cross était un sport différent du vélo de montagne ou du vélo de route.
C’est quelque chose d’autre. C’est tellement spécifique. Il fautde l’intensité pour cette course. Très souvent, c’est là que les roadies ont plus d’expérience, pour vraiment accélérer pendant un certain moment pour dépasser complètement la limite. Juste pour pousser et combler cet écart, pour revenir au groupe… puis on sait qu’après on peut se détendre à nouveau.
En VTT, il s’agit plutôt de garder sa vitesse pendant 90 minutes.
Quand on se brûle, c’est fini. Il faut beaucoup de temps pour récupérer. Il n’y a pas de moment où l’on peut simplement s’accrocher à une roue et récupérer. C’est toujours en montée.
Il faut mesurer ses efforts. Il faut vraiment être bien placé. C’est ce que j’ai appris toute ma vie. Je dois oublier cela quand je fais du cyclo-cross. Je dois me dire que c’est bon maintenant de dépasser les limites. En cyclo-cross, c’est un saut mental pour moi de savoir que c’est bien de se pousser maintenant et je peux récupérer. C’est ce à quoi le côté roadie est habitué. C’est un excellent point d’apprentissage pour moi.
La Suisse, bien sûr, a produit de nombreux grands cyclistes dans différentes disciplines : la route, la montagne et le cyclo-cross.
Nous avons une très bonne culture de course en VTT en ce moment. Nous avons une très bonne série où les petits enfants sont déjà dans une bonne place. Ils peuvent faire des parcours techniques, plus que des courses d’endurance. Ils apprennent relativement tôt. C’est une étape très importante. Quel que soit le pays, quand les enfants commencent à faire du BMX et qu’ils entrent dans n’importe quelle discipline cycliste, ils ont de merveilleuses habiletés de conduite.
La formation en vélo de montagne, ce n’est pas la même chose que le BMX, mais c’est une approche similaire. D’abord, on apprend à faire du vélo, puis on se concentre davantage sur l’endurance, l’intensité et tout le reste. Gardez-le ludique parce que quand vous pouvez gérer un vélo tout est tellement plus amusant. Vous vous sentez plus à l’aise. Cela aide vraiment à développer de bons cyclistes.
Nous avons constaté que vous aimez étudier les langues.
J’ai fait du latin à l’école pendant six ans, puis à l’université, ce que je n’ai fait que pendant deux ans, mais pendant ces deux
années, j’ai étudié le français, l’anglais et l’histoire.
Pour moi, c’était vraiment un amour des langues. J’adore le latin. J’aime être une sorte de détective et trouver les mots et les
combinaisons. J’ai trouvé cela tellement agréable que je puisse combiner cela avec le sport. Nous voyageons partout sur la planète. Je rencontre tellement de gens. Grâce aux langues, vous pouvez communiquer avec beaucoup plus d’aisance. C’est aussi très agréable d’entendre le flamand. Le cyclo-cross est vraiment un sport flamand… J’adore l’espagnol. Nous avons l’ habitude de nous entrainer au sein de camps d’entraînement en Espagne.
Maintenant, avec l’équipe de route, nous avons des gens de tellement de pays différents. Je découvre avec un grand plaisir ses différentes langues et ses magnifiques cultures.
On lit aussi sur votre site que vous aimez cuisiner.
Ma mère en riait! J’ai écrit, j’aime cuisiner, et ma mère m’a dit : « Vraiment? Tu ne cuisines jamais à la maison! » (Rires) J’aime cuisiner, mais ce n’est pas comme si je le faisais régulièrement.
Qu’est-ce que tu voudrais faire ?
Une bonne omelette avec des œufs, des épinards, des tomates, des oignons, de l’avocat et du chou frisé peut-être.