Elles ne font pas que courir : elles soulèvent les foules, battent des records ou commentent des matchs. Et si les femmes étaient l’avenir du sport ?
Plus généralement, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans le monde du sport : championnes, athlètes mais aussi commentatrices, journalistes, expertes.
Si l’on remonte dans le temps à la recherche des prémices du sport féminin, le voyage risque d’être bien court. L’histoire du sport féminin est bel et bien une conquête contemporaine débutée après la première guerre mondiale. En France – comme dans d’autres pays d’Europe – l’émancipation des femmes durant le conflit armé leur a conféré plus de droits et de libertés. Ainsi des championnes telles que Suzanne Lenglen en tennis par exemple se sont fait connaître sur la scène sportive dès les années 20.
Pour autant, l’évolution reste lente jusque dans les années 60 : en 1968, 9 % des femmes pratiquent une activité physique et 48 % quarante ans plus tard. Le sport féminin prend de l’ampleur, jusqu’à devenir un réel enjeu économique pour les marques qui y voient certainement aussi un moyen de redorer leur image en s’investissant pour l’égalité des sexes dans le sport.
L’explosion du nombre de femmes dans le sport fait peu à peu sortir celles-ci des disciplines plutôt féminines comme la gymnastique, auxquelles elles étaient cantonnées très longtemps. Aujourd’hui, c’est devenu normal (et heureusement) de voir une femme courir, frapper dans un ballon ou combattre en kimono. Quasiment tous les sports ont aujourd’hui leur déclinaison féminine et ces sélections intéressent de plus en plus les marques.
Et les femmes ne prennent pas de la place uniquement sur les terrains : derrière les caméras et les micros de télévision aussi. Journalistes, chroniqueuses : les femmes aiment parler de sport et elles le font bien.