« Le changement s’opère d’abord à l’intérieur de nous pour ensuite créer son monde extérieur à l’image de ses croyances, de ses valeurs et de sa vibration. C’est à ce moment-là que la magie de la loi de l’attraction s’active et que le pouvoir de visualisation devient un atout »

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  Pour être Aude Valloton entrepreneuse, médium thérapeute, coach mental, coach de vie dans mon cabinet « Ose Réussir » établie à Fully en Valais, il y a d’abord eu un parcours de vie atypique, un burnout qui m’a réveillé et aiguillé sur le chemin à prendre et une période covid qui a éveillé mes potentialités.

En tant qu’ancienne sportive, je pensais me connaître, et bien non ! C’est à l’aube de mes 40 ans que je me suis découverte.

C’est à cette période de ma vie que j’ai commencé à accepter la femme que je regardais enfin dans le miroir. Une femme hyperactive et hypersensible, qui cachait beaucoup de choses derrière son humour, son sourire et cette hyperactivité.
J’étais à la fois curieuse mais très peureuse, confiante en moi, en la vie mais qui pouvait vite douter de ses capacités et qui avait besoin des autres pour valider mon travail. Avide de nouvelles sensations, fortes, mais terrassée à l’idée de la nouveauté et du changement, j’en avais une peur bleue. Souvent submergée intérieurement par mes émotions, en ne laissant rien paraître à l’extérieur si ce n’était ma colère. Inconsciemment, cette colère a été un pilier sur lequel je me suis construite. J’étais en colère pour tout et rien. Intolérante face aux pleurs des autres car jusque-là, la vie ne m’avait pas fait beaucoup de cadeaux. J’étais devenue placide devant les difficultés et intolérante face aux personnes qui pouvaient se plaindre pour des futilités. J’avais monté une sorte d’armure pour me protéger de l’extérieur alors que par la suite, j’ai compris que l’extérieur me renvoyait juste ce que j’avais besoin de chouchouter et guérir en moi.

Pendant des années, je me suis astreinte à plaire aux autres, à plaire à la société par peur d’être jugée, de ne pas être acceptée à ma juste valeur, de ne pas être aimée des autres ou par simple peur de ne pas réussir ma vie. Depuis mon enfance, j’avais cette sensation qu’il fallait que je sois à la hauteur de ma famille et de l’image que la société, les personnes de mon entourage attendaient de moi.

Je suis arrivée en Suisse, dans le Valais, à l’âge de 21 ans. De là, j’ai eu un parcours professionnel atypique. Entraineur de ski
chez les garçons à Ski Valais, Professeur de ski, Vendeuse en articles de sport pendant 15 ans. Entre temps, je me suis mariée,eu deux enfants qui ont aujourd’hui 18 et 20 ans. Passionnée et avide de nouveau challenge, à 36 ans je suis repartie sur les bancs de l’école pour suivre des cours de droit pour devenir curatrice et travailler à la protection de l’adulte et de l’enfant.

Un métier aux services des autres mais dans lequel je dépendais d’un système qui étaient bien loin de ma carte du monde et de mes valeurs humaines. Je me suis donnée dans ce travail jusqu’à épuisement. En 2017, à l’aube de mes 40 printemps, la working girl que j’étais tape dans le mur. Ma tête et mon corps me disent stop. C’est le burnout. Il frappe à ma porte de plein fouet. C’est cette épreuve qui vient réveiller mes dysfonctionnements et me montrer cette personne que je découvre dans le miroir. Boire dormir manger, pendant quelques jours je n’arrivais même plus à dormir et à manger je me forçais pour ne pas être plus mal. J’ai vécu cette épreuve en deux étapes. La première a été pour moi « Le changement s’opère d’abord à l’intérieur de nous pour ensuite créer son monde extérieur à l’image de ses croyances, de ses valeurs et de sa vibration. C’est à ce moment-là que la magie de la loi de l’attraction s’active et que le pouvoir de visualisation devient un atout » un tsunami intérieur qu’il a fallu accepter et la deuxième étape a été comme une porte de secours que m’envoyait l’univers pour me dire : « C’est l’heure Aude. Tu ne peux continuer à vivre ainsi je te vois courir après ton ombre et ce n’est plus possible ».

Difficile de prendre la décision d’arrêter ce rythme mais pris dans la tourmente, mon mental me faisait croire que cela n’était pas possible, qu’il fallait tenir sinon qu’est-ce qu’allaient dire les autres et qu’est-ce que tu allais faire d’autre » ? Mon mental biaisait la lecture de mon cœur et donc de mon âme en me faisant croire qu’il avait raison alors que non, c’était faux.

J’ai appris à collaborer avec mon mental, mon cœur et mon égo.

Je crois que c’est le travail le plus fastidieux que j’ai eu à engager avec moi-même. Mais quel bonheur lorsque ces trois parties de moi ont pu cohabiter ensemble.

Difficile de casser les codes reçus depuis l’enfance. Née le 28 janvier 1977, en France, dans la station de ski de Serre chevalier, je n’ai voulu faire autre chose que de suivre la voix de mes cousins : devenir une championne de ski. Sportive de haut-niveau en ski de compétition jusqu’à l’âge de 21 ans, dans une famille de skieurs champions comme Luc Alphand ou encore Jules Melquiond, il était parfois difficile d’y trouver sa juste place.

C’est une blessure au ligament croisée du genou, qui aura eu raison de mon arrêt à la compétition. Je n’ai jamais retrouvé cette fluidité et cette non prise de tête que j’avais avant la blessure.

Après lecture, les croyances véhiculaient au sein de ma famille étaient : « il n’y a que les fainéants qui s’assoient et il faut y aller et ne pas s’écouter ». Des mots qui à force d’être dit et répétés sont devenus des mantras, des croyances auxquelles j’adhérais sans m’en rendre compte. Le canapé est devenu un allier lorsque je n’avais pas d’autre choix que de passer par lui pour aller mieux. Depuis ma naissance comme beaucoup de personne, insidieusement, je devais être à la hauteur de ces attentes. « Les vieux avaient réussi alors je devais réussir » !

Quel bagage, lourd à porter ! A chaque départ de course, j’avais un sac à dos invisible remplis de cailloux inutiles qui m’empêchait d’être et de faire ce que je désirais être et surtout faire. En plus de l’auto-sabotage naturel que je portais dans mon sac, j’avais rempli les autres poches du sac avec les cailloux des autres.

Être à la hauteur de quoi, de qui, par rapport à qui, à quoi… en fin de compte ! Le burnout m’a permis de poser mon sac de le renverser et choisir si je souhaitais toujours porter les cailloux qui entravent à mieux vivre et mon mieux être.

Mon cadre de référence, mes croyances, mes valeurs ont volé en éclats. Il m’a fallu alors reconstruire ma maison intérieure
mais cette fois-ci à l’image de ma vérité et non à la vérité de mes parents, de ma famille ou encore à la vérité que me dictait sournoisement la société. Il m’a toujours été difficile de rentrer dans le moule. Et la seule personne que j’avais trahi, fuit ou abandonnée jusque-là et bien c’était moi-même !

Quelle belle découverte ! Je dis toujours : « qu’il n’y a pas de bons marins sur des mers plates ».

Avec l’amour de mes proches, beaucoup de patience et d’humilité, je me reconstruite à mon image. Une grande partie de mon entourage ne m’a pas comprise.

J’ai alors commencé à avancer SEULE, vraiment seule. J’étais face à moi et mon avenir. En chemin, j’ai préféré laisser partir des gens que de me perdre encore une fois à les suivre. Qui a dit que devenir soi-même était une solution de facilité ! Il faut beaucoup de courage, de remise en question, de changement, de persévérance et de confiance en soi et en la vie et en ses guides de lumière.

Appelez cela comme vous le souhaitez, la vie, l’univers, le  karma, l’âme ; il ou elle m’a envoyé 1 ou 2 fois l’opportunité du changement pour une vie plus alignée à ma vérité de cœur. Mais avec le recul, j’ai constaté que ces opportunités, je ne les avais pas prises parce que ce n’était tout simplement pas le bon moment pour moi. Le changement m’a toujours fait peur alors qu’au fond de moi, le challenge me fait me sentir vivante.

Par la suite, je me suis formée en tant que coach certifiée. Je me suis formée comme praticienne en programmation neurolinguistique certifiée, en cohérence cardiaque, en gestion des émotions et du stress et me suis appuyée sur mon parcours de vie pour comprendre le message que j’avais à transmettre aux autres. D’ailleurs, mon livre s’intitule : « Rebondir, se comprendre et s’aimer ».

C’est d’ailleurs pour cela que j’ai ouvert mon cabinet « Ose Réussir » en 2020.

Connectée depuis toute jeune au monde de l’invisible, c’est lors du covid que j’ai reçu comme un deuxième appel intérieur : transmettre aux autres ce que les défunts ou leur âme avaient à leur transmettre pour débloquer ce qui les empêchent d’avancer dans la matière.

Mes séances de coachings se sont modifiées. Plus qu’un coach, je suis une guérisseuse d’âme. Je suis connectée à votre ressenti et votre corps. Je reçois les messages divin par écrit et oral.

Lors de la prise de rendez-vous, je n’ai besoin que du nom et du prénom de la personne. Votre charge de me transmettre ce dont j’ai besoin au moment de la consultation.

En séance, j’alterne médiumnité, coaching et thérapie. En coaching, je travaille avec différents outils comme la PNL programmation neuro linguistique, la cohérence cardiaque, etc.

Aude Valloton
Médium Thérapeute
Coach mental / Coach de vie
Auteure du livre Rebondir
079/625.50.07
ose.reussir@netplus.ch